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grand paris - Page 26

  • UNE SEMAINE A VANVES TRES REGIONALE ET INTERCOMMUNALE SOUS LE SIGNE DE LA METROPOLE

    Bernard Gauducheau avec quelques maires adjoints et élus de la majorité municipale – aucuns PS, PC, Verts  – ont participés à la marche des élus organisée dans le cadre des Virades de l’Espoir hier matin au parc F.Pic. Une mise en bouche pour cette semaine qui se terminera par de grandes manifs, encore, contre le projet gouvernementale sur les retraites, mais là, la gauche vanvéenne sera présente, et la droite abbsente bien sûr. Entretemps, se déroulera Mardi un conseil Municipal qui verra Vanves adhérer à Paris Métropole, suite logique de la Conférence Métropolitaine, qui rassemble les Maires concernés par le projet du Grand Paris, Puis Jeudi, un conseil régional de rentrée auquel participera le conseiller régional/Maire de Vanves, avec des sujets brûlants d’actualité dont le lancement le même jour du débat public sur deux projets soutenus l’un par la Région, Arc Express, l’autre par le gouvernement, le projet de métro automatique du Grand Paris, avec une grande réunion publique à 20H Jeudi au Palais des Congrés de la Porte Maillot. Enfin, Dimanche, les paroissiens de Vanves célébreront la fête de Saint François, l’un de leur saint patron,  et le premier anniversaire de la présence de leur curé Vincent Hauttecoeur, à la tête des communautés paroissiales de Saint François et de Saint Remy

     

    Lundi 27 septembre
    A 18h Salle Henri Darien (Hôtel de Ville):
    Réception  des bacheliers 2010 du Lycée Michelet ayant eu une mention par le Maire et la Municipalité en compagnie de Patrick Sorin proviseur du Lycée. En 2010, 304 lycéens de Michelet ont passés la bac et 280 ont été admis soit un taux de succés de 92,1% dont 55% avec mention.  26 bacheliers ont eu une mention : 7 mentions « très bien » et 19 mentions « bien ».

    Mardi 27 septembre
    A 19H à la Mairie :
    Conseil Municipal de rentrée avec 45 délibérations dont l’adhésion de Vanves au syndicat Mixte d’Etudes de Paris Métropole. Il a fallu un an ppur que le Maire Bernard Gauducheau qui avait pourtant reçu la première réunion fondatrice le 7 Juillet 2006 de la Conférence Métropolitaine dans sa mairie. Parmi les plus importantes délibérations : Attribution d’un fonds de concours de 724 912 € à GPSO pour l’aménagement de la rue S.Carnot, de la place du 8 Mai 1945 et de la rue Marceau. Réhabilitation avec ravalement de la Chapelle de la Maison de Retraites Larmeroux. Extension du dispositif de vidéoprotection, c'est-à-dire des caméras (en espérant qu’elles fonctionnent). Projet de mise en place d’une carte d’adhérent au pôle Jeunesse (16-25 ans) avec 5 délibérations  sur ESCAL (Espaces Socio-Culturels d’Animations et de Loisirs) concernant les tarifs et des permanences d’organismes extérieurs. Des demandes de subventions pour la transformation du terrain de foot stabilisé en gazon synthétique du PMS A.Roche et la création d’une réserve d’eau sous ce terrain. 
    Jeudi 30 septembre
    A 9H30 au Conseil Régional :
    Séance Pleinière auquel participera Bernard Gauducheau. 19 dossiers sont inscrit à l’ordre du jour dont une dizaine devraient provoquer des débats, comme la gratuité des livres scolaires, le lancement d’Etats Généraux de la Conversion écologique et social, le budget fonctionnement des lycées avec leurs fonds de réserves, prise en compte du quotient familial dans le règlement de la cantine etc…

    A 18H à la Permanence PS : Vote des militants pour désigner leur candidat aux Cantonales de Mars 2011. THéoriquement pas de surprise, Guy Janvier est assuré d'obtenir son investiture avec pour suplléante Valérie Matthey à moins que les négociations avec les vets au niveau départemental n'en décide autrement.

    A 18H30 à la Mairie de Boulogne : Conseil Communautaire de GPSO

    Dimanche 3 Octobre

    A 10H à Saint François : Fête de la Saint François avec messe solennelle (10H), apéritif sur le parvis (11H15), déjeuner partagé (12H15), concert avec le jeune chœur liturgique de Paris (16H).

     

    LE GRAND DEBAT PUBLIC SUR ARC EXPRESS ET LE GRAND HUIT

    LES VANVEENS CONCERNES PAR LES TRACES ET LES STATIONS

    Les vanvéens sont concernés par le grand débat public sur les deux projets de transports Arc Expres et de métro automatique du Grand Paris. D’autant plus que les tracés de l’un comme de l’autre doivent passer à travers ou à proximité du territoire de Vanves. En consultant le dossier des Maitres d’œuvres, il apparait que les stations du métro automatique les plus proches se trouvent à Châtillon au terminus de la ligne 13 et du futur tramway T6 (Châtillon/Viroflay) et à Issy les Moulineaux au carrefour de la D2 et la RD 7 avec correspondance avec la ligne T2 (Pte de Versailles-La Défense). Mais il ne prévoit pas de stations au niveau de Vanves ou même à proximité du futur Cyber Eco-quartier du Fort d’Issy les Moulineaux dont devait profiter notre commune à entendre les grandes déclarations de nos élus voilà prés d’un an.   

    Par contre Arc Express passera par Vanves avec deux possiblités de tracés dont l’un prévoit une station au niveau de la gare SNCF Vanves-Malakoff, entre Mairie d’Issy et Chatillon/Montrouge.  « L’intérêt de la correspondance avec la garee Vanves-Malakàoff réside surtout dans les liaisons avec le Sud Ouest francilien pour les trajets domicile-travail » selon le dossier du Maître d’ouvrage. « Cette gare offre une réserve de capacité importante (gare, quais, couloirs). En revanche, permettre l’accessibilité des PMR (Personne à Mobilité réduite), en intervenant dans les limites actuelles des espaces voyageurs, nécessiterait des travaux lourds »….« Elle permettrait d’ouvrir davantage la gare vers la ville (de Vanves) via son parvis ». L’autre tracé dit plus éloigné, prévoit une station  au clos Montholon au niveau de la gare SNCF de Clamart. « Il existe des disponibilités foncières derriére la gare qui permettent d’envisager d’aménager une station Arc Express en corresponsance avec le Transilien mais aussi les lignes de bus dont les arrêts sonty aujourd’hui situéx de part et d’autree du faisceau de voies ».

       

    Les deux débats publics sur les projets de la SGP (Spciété du Grand Paris) – la double boucle ou le Grand Huit  – et du Conseil Régional – Arc Express démarrent Jeudi 30 Septembre 2010 avec une grande réunion publique de lancement au Palais des Congrés pour durer jusqu’au 31 Janvier  2011.  51 réunions sont prévues pour le projet de la SGP dont 6 thématiques (Urbanisme et quartiers, intermodalités et réseaux de transports, « clusters » et potentialités de développement, coût et financement, environnement et qualité de vie, compétitivité et rayonnement européens), 7 générales et 36 de proximité.  21 réunions seront organisées  pour le projet Arc Express. La CNDP organisera des réunions communes aux deux projets, dont le nombre a fait l'objet d'ardentes discussions avec le STIF,  porteur du projet Arc Express, qui ne souhaitait pas un trop grand nombre de réunions communes, pour éviter les « confusions ». Quatre sont prévues à Champigny, à Créteil, à Pleyel et à la Défense, la commission se réservant la possibilité d’organiser « si nécessaire » d’autres réunions. Le préfet de Région avec son équipe s’attend à devoir instruire 10 000 questions. Le président de la Région s’attend à une consultation « chronophage » avec ses 70 réunions. Mais c’est à l’échelle de la Région Capitale, car jamais une consultation publique n’a atteint cette ampleur

  • VANVES ET LES ROCADES DE METRO: ARC EXPRESS ET GRAND HUIT

    Vanves est concerné par le passage de ses deux rocades de métro qui auraient de toute façon une station au moins dans ou à proximité de notre commune. Occasion de rappeler la saga des rocades de métro dont ces deux projets qui devraient faire l’objet d’une enquête publique cet automne,  se sont inspirés

     

    Une note rapide (n°502 –Avril 2010) de l’IAU (Institut d’Aménagement et d’urbanisme) Ile de France rappelle la saga des rocades de métro de la Région Capitale : « De nombreuses lignes de rocade ont été conçus depuis 1976, mais aucune n’a vu le jour. Depuis 20 ans, deux notions continuent de s’opposer : la vitesse et la finesse de desserte » indiquent ses auteurs. Deux rocades ont été aménagés, raccordés au chemin de fer radial, dédiées aux marchandises mais ouvertes aux voyageurs : la petite ceinture bouclée en 1867 afin de relier les portes de Paris (39 millions de voyageurs au début du XXéme siécle) mais fermée aux voyageurs en 1934, et la Grande Ceinture terminée en 1886 et aménagée en arc de cercle à une distance de 5 à 20 km des limites de Paris qui sera utilisée pour les voyageurs jusqu’en 1939 alors que la banlieue est marquée par une extension pavillonnaire. « Leur offre limitée ne leur a pas permis de résister à l’arrivée du métro et de l’autobus pour la première et l’essor de la voiture pour la seconde ».

    A la suite du premier choc pétrolier (1973), un schéma directeur des transports en commun en site propre portant essentiellement sur des itinéraires de rocade est réalisé et une réouverture de la grande ceinture aux voyageurs est envisagée entre Satrouville et Val de Fontenay.  Le Schéma Directeur de 1976 prévoit la réalisation d’une radiale en proche banlieue maillant l’ensemble du réseau radial, et la mise en place de 3 liaisons tangentielles. « Il faudra attendre la dernière décennie du XXéme siécle pour voir la mise en service des premières liaisons banlieue à banlieue avec le tram Saint Denis-Bobigny, le bus en site propre Trans Val de Marne (TVM) ». Le Livre Blanc de 1990 point de départ du SDRIF de 1994, préconise la réalisation d’une rocade ferrée dans le bassin central pour mailler les lignes radiales qui donne lieu à deux projets aux philosophies différentes : La Rocade des Pôles (dénommée « Ring » ou « Interpôles ») proposé par la DREIF (Direction Régionale de l’Equipement), reliant les villes nouvelles avec une interstation de l’ordre de 3 km et une vitesse commerciale de 55-60 km/h.  Et Orbitale proposé par l’IAURIF dans la Petite Couronne avec une interstation de 1 km, qui se développe au niveau de la RN 186 dans le prolongement du tram Saint Denis-Bobigny. C’est ce dernier qui sera inscrit au SDRIF de 1994 en privilégiant la version Tram plutôt que Métro. Avec le lancement des liaisons tangentielles portées par les collectivités locales de Grande Couronne.

    14 ans plus tard, avec le SDRIF de 2008 la rocade Arc Express défendu par la Région reprend les mêmes caractéristiques fonctionnelles que la rocade Orbitale. Mais voilà, avec le projet de Grand Paris, le secrétaire d’Etat chargé du développement de la Région Capitale défend son projet de rocade ferrée de banlieue, le Grand Huit, « qui n’est pas sans rappeler dans sa philosophie et sa localisation le projet de « Rocade des Pôles ». Ainsi deux projets s’affrontent : « Le premier vise à faire enfin franchir à la banlieue dense un cap de desserte de sa population et de ses emplois comparable à celui franchi par Paris il y a cent ans avec le métropolitain. Le second veut encourager la création de futurs pôles économiques porteurs d’attractivités pour la Région Capital »

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : RETOUR SUR LE PASSE

    Eclairage sur le Grand Paris d’un historien à un moment où une nouvelle étape se dessine avec le déblocage sur le SDRIF et l’adhésion de notre communauté d’agglomération  GPSO et de ses 7 villes de droite dont Vanves à Paris Métropole. Emmanuel Bellanger est l’auteur d’un livre passionnant sur « Sceaux et le Grand Paris, du patriotisme municipal aux solidarités métropolitaines XIX-XXéme siécles » (Collection Regards sur Sceaux) préfacé par Bertrand Delanoë maire de Paris avec une interview de Philippe Laurent, son maire qui en a été à l’initiative. Chargé de recherche du CNRS au Centre d’histoire sociale du XXe siècle de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Emmanuel Bellanger est un spécialiste de l’histoire politique, sociale, urbaine de la banlieue parisienne et du Grand Paris. Il est l’auteur de plusieurs contributions sur les élus locaux, les fonctionnaires territoriaux et les politiques publiques locales.

     

    Emmanuel Bellanger : « C’est le retour d’un Grand Paris dont la gouvernance est longtemps restée taboue ».

     

    Vanves Au Quotidien - En quoi l’idée d’un Grand Paris n’est pas nouvelle ?

    Emmanuel Bellanger : « L’histoire du Grand Paris est née avec l’urbanisation et la densification de l’agglomération parisienne au XIXe siècle. Loin d’être une invention récente, la formation d’un Grand Paris, liant la capitale aux communes de la première couronne, est souhaitée et revendiquée par les élus de l’agglomération parisienne. Le Grand Paris épouse les limites administratives de la préfecture de la Seine et du conseil général de la Seine. Cette assemblée départementale joue le rôle essentiel d’instance de gouvernement d’agglomération. Elle constitue un puissant levier d’intégration et de cohésion urbaine pour les communes avoisinant la capitale.

    Dans cette configuration institutionnelle de coopération, incarnée durant l’entre-deux-guerres par l’autorité d’Henri Sellier, maire de Suresnes et secrétaire général de l’association des maires de la Seine, la ville de Paris cofinance une part importante des équipements des villes de la proche banlieue sous pression démographique.

    VAQ - Expliquez-nous comment est-on passé du patriotisme municipal aux solidarités métropolitaines au cours du XXe siècle ?

    E.B. : « L’image des communes repliées sur elle-même, rivées sur leurs acquis, incapables de nouer des ententes, des compromis avec les collectivités environnantes, qui forment avec elle ce qu’il est convenu d’appeler le « Grand Paris », est en dissonance avec la réalité. Le conseil général de la Seine réalise en banlieue des cités jardins d’habitations à bon marché, les ancêtres des HLM, des dispensaires, des écoles de plein air, des crèches… Il finance l’assainissement du département et son alimentation en eau potable, se lance dans de grands travaux de lutte contre les inondations. De leur côté, les communes du Grand Paris innovent en inventant, à partir des années 1900, de grands syndicats intercommunaux du gaz, des pompes funèbres, de l’électricité, de l’eau, des cimetières, des hôpitaux…

    Le Grand Paris du XXe siècle devient le territoire par excellence des coopérations départementales et intercommunales. Cette expérience exemplaire est cependant interrompue par la loi du 10 juillet 1964. Cette loi fondamentale démembre le département de la Seine au profit des nouvelles entités départementales et désolidarise la capitale de sa proche banlieue.

    VAQ - Quel regard porte l’historien sur les initiatives prises aujourd’hui tant par les élus avec Paris Métropole que le gouvernement avec le projet du Grand Paris ?

    E.B. : « Si l’histoire ne se répète pas, force est de constater que la recherche aujourd’hui d’une gouvernance métropolitaine n’est sans résonance avec l’histoire du département de la Seine créé sous la Révolution française. La rupture fondamentale de 1964 a contribué à couper la capitale et les départements de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et des Hauts-de-Seine de leur environnement institutionnel.

    Cette rupture a surtout brisé le système de péréquation qui existait au temps du Grand Paris et dont profitaient les communes les plus exposées aux maux de la civilisation urbaine (croissance démographique déséquilibrée, étalement urbain non maîtrisé, enclavement, désindustrialisation, paupérisation…). Jusque dans les années 1960, en dépit des clivages politiques très marqués entre la banlieue rouge prédominante et la capitale d’esprit plus conservateur, les collectivités locales les plus riches participaient à l’intégration urbaine des collectivités les plus pauvres.

    Depuis le tournant des années 2000, les collectivités locales semblent vouloir tourner la page de leur isolement et réparer ce que l’État avait contribué à défaire en 1964. Il est paradoxal de mesurer qu’au moment où le pouvoir central institue en province, en 1959 et en 1966, des gouvernements d’agglomération sous la forme des districts urbains et des communautés urbaines, il met un terme à l’expérience politique de l’agglomération capitale qui avait pourtant fait ses preuves. La priorité, à l’époque, se polarise sur l’institutionnalisation du district de la région parisienne, inconciliable selon Paul Delouvrier à la tête du district, avec le maintien du département de la Seine et de sa préfecture, considérée comme un État dans l’État.

    Aujourd’hui, la création du syndicat mixte Paris Métropole, l’institution d’un secrétariat d’État au développement de la région capitale, les prises de positions du Président de la République ou la médiatisation du projet du sénateur Dallier et des propositions du comité Balladur marquent sans conteste le retour d’un Grand Paris dont la gouvernance est longtemps restée taboue.

    VAQ - Quelles leçons de l’histoire nos élus du Grand Paris ont il intérêt à retenir pour demain ?

    E.B. : « Dans l’intérêt de leurs concitoyens, leurs prédécesseurs, de toutes tendances politiques, ont montré l’exemple en dépassant les clivages partisans et en acceptant de mutualiser une partie de leur richesse. Laisser certains territoires de l’agglomération parisienne s’enfoncer dans la ghettoïsation et la paupérisation aura, in fine, de graves conséquences sur la cohésion de l’ensemble du territoire métropolitain. Le courage politique aujourd’hui est de faire œuvre de pédagogie et de s’engager dans une coopération exemplaire. L’attractivité de la métropole francilienne en dépend.